
L'emprise psychologique et une forme de violence, d'ascendance, de manipulation mentale, voir torture psychique utilisée par une personne sur la victime pour parvenir à ses fins
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•le couple, avec une emprise exercée par son conjoint ;
•le travail, avec une emprise exercée par un collègue, un manager ou un supérieur hiérarchique ;
•la famille, avec une emprise ou une manipulation exercée par un parent, un oncle, une tante, un grand-parent
•l'amitié, avec une emprise exercée par un(e) ami(e), souvent toxique ;
•plus rarement, une secte, avec une emprise exercé par un gourou
Nous retrouvons cette psychopathologie plus particulièrement chez les hommes, mais certaines femmes l’ont également.
Il paraît souvent extrêmement sympathique, brillant, altruiste, timide ou dictateur…
Il se trouve partout, tapi dans l’ombre de son sourire bienveillant. Il est prêt à fondre sur sa proie avec une telle habileté que la future victime ne s’en rend pas compte.. En tant qu'êtres humains, nous respectons les uns vis-à-vis des autres (dans notre propre groupe d'appartenance du moins!) certaines règles de vie en société. Des règles de collaboration (il faut s'entraider pour atteindre un objectif), de réciprocité (il faut savoir donner autant que recevoir), d'empathie (je me mets à la place de l'autre dans ce qu'il peut ressentir), de confiance et d'autres encore, très nombreuses, que nous appliquons quotidiennement de façon tout à fait automatique.
On pourrait dire du manipulateur qu'il s'agit d'une personne qui va utiliser ces règles de vie en société pour en obtenir des avantages et des bénéfices personnels ou exercer un contrôle sur vous. Plutôt que de respecter la règle de collaboration, il tentera d'amener l'autre à faire les choses à sa place. Plutôt que de respecter les règles de réciprocité, il essayera d'amener l'autre à lui donner, sans donner en retour. Plutôt que d'être attentif à ce que l'autre ressent (empathie), il tentera de faire jouer la règle d'empathie en sens unique (si tu ne me donnes pas ce que je veux, tu vas me faire souffrir).
Le manipulateur, somme toute et pour le dire un peu autrement, ne considère pas l'autre comme une fin en soi, mais le considère comme un moyen d'obtenir un bénéfice ou un avantage personnel. Il fera un compliment, non pas pour le seul fait de faire plaisir à l'autre, mais parce qu'il espère ainsi obtenir quelque chose à la clé.
Un Narcisse, au sens du Narcisse d’Ovide, est quelqu’un qui croit se trouver en se regardant dans le miroir. Sa vie consiste à chercher son reflet dans le regard des autres. L’autre n’existe pas en tant qu’individu mais en tant que miroir. Un Narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un pseudo, qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide ».
Une perversité morale ou de caractère
Nombreux sont les spécialistes qui vont cantonner le champ de « la perversité » à l’aspect moral, relationnel de la perversion. Pour Gérard Bonnet par exemple, « la perversité » renvoie au « vice », à « la méchanceté », à « la manipulation ». D’autres comme Paul-Claude Racamier, décrivent la « perversion morale » comme une « perversion narcissique » : ce serait une perversité dans laquelle autrui devient pour le pervers un « objet-non-objet ». Le pervers narcissique va survaloriser son narcissisme au détriment du narcissisme de l’autre. Il va nourrir son narcissisme du narcissisme de l’autre. Il va s’agir d’une « conquête du territoire psychique de l’autre » (Alberto Eiguer) ou d’une « jouissance » que le pervers va obtenir de sa valorisation systématique au détriment de l’autre (Racamier). Joël Dor qualifiera cette perversité de « perversion instinctive ». Elle se caractérise par une volonté de nuire et ses prodromes ou premiers signes sont « la malignité, la cruauté, la violence de caractère, l’indiscipline, la dissimulation et le mensonge ».
Il est rejoint par d’autres spécialistes comme Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis pour qui « il est courant de parler de perversité pour qualifier le caractère et le comportement de certains sujets témoignant d’une cruauté ou d’une malignité particulières ».
Les pervers consultent rarement. Ce sont leurs victimes que le psychiatre va rencontrer le plus souvent en consultation et qui elles vont décrire des relations empreintes d’emprise, d’assujettissement et d’asservissement. Quant au pervers, si une prise en charge est organisée, cela peut être en raison des conséquences médico-légales de certaines de ses conduites. Elle va se dérouler alors dans les centres de détention.
Effet miroir
La victime n’est pas reconnue comme un individu à part entière, mais seulement en un reflet.
Toute situation qui remettrait en question ce système de miroirs, masquant le vide et les peurs refoulées, l’éloignant ainsi de la source d’un conflit intérieur ingérable, ne peut qu’entraîner une réaction en chaîne de fureur destructrice.
Le pervers narcissique est constamment à la recherche de son image, sublimée dans le regard de l’autre.
Le fait que le pervers narcissique oscille entre le « gentil » et le « pas gentil » fait que sa victime reste dans un stress constant et est obligée d’adapter en permanence son attitude pour tenter de préserver les moments agréables. Elle se sent responsable (coupable) de ce que vit « son PN ».
Quelles sont les conséquences d'une emprise psychologique ?
Lorsqu'elle persiste et dure dans le temps, une emprise psychologique peut mener à :
• Une dépendance affective de la victime envers son manipulateur.
• Une perte de liberté et d'autonomie, avec un isolement et un fort repli sur soi.
• Des troubles relationnels, avec une incapacité à avoir confiance en l'autre.
• Une personnalité/identité profondément affectée par cette expérience relationnelle destructrice pour la victime, qui a le sentiment de ne plus être elle-même et de ne plus se reconnaître (sentiment de dépersonnalisation).
• Une dépression pouvant entraîner des idées suicidaires.
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